Monter,
Marcher,
Prendre la pente,
Suivre la sente,
Aller là-haut
Vers les troupeaux,
Où finit le chemin
Au-delà des sapins,
Où la prairie ouvre le ciel,
Où la marmotte en sentinelle
Crie l’alerte à tous les échos.
Pénétrer dans les grands paysages,
Promener ses regards aux sommets des montagnes,
Écouter la paix des pierres et des sonnailles...
S’asseoir un petit peu plus haut
Et contempler, les yeux plissés,
L’espace infini des bergers,
Loin de tout l’inutile
Et du bruit de la ville,
Dans les pâturages
Et les fleurs sauvages,
Où le temps
A le temps
D’être lent.
Juliette Dumas